Après deux années de pandémie, la marche « La rue, la nuit, les femmes sans peur! » était de retour, jeudi 22 septembre en fin de journée à Ottawa. Une centaine de personnes se sont retrouvées dans le centre-ville d'Ottawa, pancarte à la main. Marie Illés était sur place.
Les organisateurs se sont retrouvés à l’hôtel de ville d’Ottawa avant de marcher tous ensemble. Avec cette marche, le Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel voulait sensibiliser la communauté de la ville sur une réalité qui affecte 1 Canadienne sur 3.
« Justement après la pandémie nous avons commencé la révision des plaintes pour agression sexuelle, qui n’ont pas été retenues par le service de police, nous sommes allées l’hiver dernier, nous allons tous les trois mois et nous avons remarqué que le nombre de dossiers triple d’une fois à l’autre. »
- Josée Guindon, directrice du CALACS.
Pamela Twagirayeze s’est donné comme mission d’aider les femmes qui ont subi une sorte de violence. Elle travaille dans une maison d’hébergement :
« Unsafe at Home Ottawa » ou autrement dit « Pas bien chez soi à Ottawa » est un service sécuritaire de texto et de clavardage en ligne. Cela a été conçu pour aider les femmes et les membres des communautés 2SLGBTQ+ à Ottawa qui pourraient vivre une situation accrue de violence et d’abus à la maison.
La marche « la rue, la nuit, femmes sans peur » est une marche internationale. Elle est née dans les années 1970, suit à deux dynamiques du mouvement féministe occidentales. Elles revendiquaient la mise en place de nouvelles stratégies d’action politique et la dénonciation des violences sexuelles faites aux femmes.
Le 10 septembre dernier, une jeune femme de 23 ans est décédée. C’était le cinquième féminicide à Ottawa, en 2022.
Voici le reportage de Marie Illés: