Une étape importante pour l’avenir de l’éducation en français langue première

Un homme portant un habit gris, une chemise noire et une cravate jaune assis en avant des drapeaux acadien et néo-écossais.
Selon Michel Collette, directeur général du Conseil scolaire acadien provincial, il n'existe pas de meilleure façon de protéger et de promouvoir la langue française en Nouvelle-Écosse et la culture qu'elle véhicule qu'en adoptant une loi qui assure l'épanouissement du CSAP. (Photo: CSAP)
Daniel Aucoin - CKJM - CheticampNS | 13-04-2022
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur email
Partager sur print

Le Conseil scolaire acadien provincial (CSAP) applaudit haut et fort le dépôt d'un projet de loi intitulé Loi concernant l'éducation acadienne et francophone. Ce projet de loi édicterait une loi scolaire conforme à la Charte canadienne des droits et libertés, séparée et indépendante.

Le CSAP exhorte les parlementaires à travailler ensemble pour assurer son adoption et en faire un moment historique pour l'éducation en français langue première en Nouvelle-Écosse et au Canada. Selon Marcel Cottreau, président du CSAP, la Nouvelle-Écosse peut servir d'exemple pour tout le Canada en adoptant ce projet de loi.

On sait que l'éducation en français langue première en Nouvelle-Écosse n'a jamais été révisée, et encore moins réformée, depuis la création du CSAP en 1996. Depuis, le CSAP a passé d'innombrables heures à essayer de faire en sorte qu'une loi conforme à la Charte, séparée et indépendante, soit adoptée. L'adoption d'une loi scolaire conforme à la Charte revêt une importance particulière pour la communauté acadienne et francophone étant donné l'érosion progressive des droits garantis par l'article 23 de la Charte, phénomène qui s'est accéléré de façon inquiétante depuis la réforme centralisatrice de 2018.

Un homme portant des lunettes, une chemise bleu, un gilet noir et une cravate noire.

Michel Collette précise qu'au ministère de l'Éducation, les francophones ne sont pas au même niveau que les anglophones. (Photo: Facebook CSAP)

Michel Collette, directeur général du CSAP, souligne que le projet de loi permettrait au Conseil de maintenir ses droits pour encadrer l'éducation en français.

«Actuellement on se voit imposer des politiques et des procédures qui répondent bien aux besoins de la majorité anglophone mais qui ne répondent pas bien aux besoins de la minorité francophone. La loi présente fait très peu référence à la langue et à la culture. Ce projet de loi cherche à protéger et à valoriser davantage les droits et les privilèges de nos élèves et de nos familles. Ce projet de loi est la meilleure chose à faire pour les élèves acadiens et francophones de la Nouvelle-Écosse.»

Le président Marcel Cottreau indique que le CSAP exhorte tous les parlementaires, ceux du gouvernement et ceux de l'opposition, à travailler ensemble pour voir à l'adoption du projet de Loi concernant l'éducation acadienne et francophone et ainsi cimenter cette importante réforme dans l'histoire de la province. M. Cottreau invite les parlementaires à s'élever au-dessus de la partisanerie afin d'éviter que l'avenir de la communauté acadienne et francophone soit victime de manoeuvres parlementaires.

Michel Collette, directeur général du Conseil scolaire acadien provincial, était au micro de Radio CKJM pour parler du dépôt du projet de loi pour encadrer et protéger l'éducation en français en Nouvelle-Écosse: