Un pas de plus pour l’équité au cinéma

Francine Descarries, cheveux blonds en chandail noir.
Le premier cours de sociologie de la condition féminine, dispensé à l'Université de Montréal en 1978, était mis sur pied par Francine Descarries. (Photo : UQAM)
Sophie Stanké - CINQ - MontréalQC | 09-12-2021
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Les Réalisatrices Équitables ont présenté les résultats d’une recherche sur les représentations des femmes devant et derrière la caméra dans le cinéma québécois de fiction récent. L’étude est intitulée Qui filme qui? Vers des représentations équilibrées devant et derrière la caméra.

Les chercheures Anna Lupien ainsi qu'Anouk Bélanger et Francine Descarries de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) ont analysé les caractéristiques de 1 017 personnages parlants mis en scène dans les films québécois récents.

Depuis l’instauration de mesures de parité par les institutions subventionnaires, le monde du long métrage de fiction s’est ouvert aux réalisatrices, qui signent une part plus importante des films québécois sortis en salle en 2019. L’équilibre n’est toutefois pas encore atteint. En 2019, les femmes ont réalisé 15 des 39 films de fiction. Dans une précédente étude en 2011, les réalisatrices avaient signé à peine 7 des 35 longs métrages sortis en salle au Québec.

Selon la sociologue et féministe de renom Francine Descarries le travail vers l’équité se fait grâce aux femmes cinéastes. « Les personnages de femmes restent en marge de l’histoire qui se déroule, ou passives dans les films réalisés par des hommes. Il y a eu du progrès mais après notre analyse, ce sont les femmes cinéastes qui engagent plus de femmes dans leurs films et leurs donnent des rôles d’importance. La parité est loin d’être atteinte mais cela progresse » a conclu Francine Decarries.

Francine Descarries est sociologie à l’Université du Québec À Montréal. Elle était au micro de Sophie Stanké.