De nombreux entrepreneurs dans l’industrie du tourisme vivent des moments difficiles depuis le mois de mars. Ils connaissent maintenant un hiver particulièrement pénible.
C’est le cas de Mme Mary Ann Winterton, à Collingwood, dont la compagnie a connu certains coups durs en 32 ans d’existence, mais rien comme la pandémie de COVID-19.
Pour elle, le plus difficile a été de fermer son entreprise et de licencier ses employés, qui avaient pour certains de nombreuses années d’expérience dans le domaine du voyage.
Les annulations sont venues en grande quantité cet hiver, et certains dossiers sur lesquels elle travaillait parfois depuis des années ont dû être complètement jetés à l’eau.
Elle souligne à quel point ses employés ont travaillé d’arrache-pied tout au long de la crise pour aider les clients à les ramener au pays, à faire des annulations, à rembourser des frais de commissions, tout ça sans un moindre revenu.
Elle a aussi perdu beaucoup d’argent sur le loyer des bureaux à payer, qui n’a pas ralenti au fil des mois.
Quand elle se compare à d’autres agences de voyages en Ontario, Mme Winterton peut toutefois se consoler, en voyant certains compétiteurs devoir complètement mettre un terme définitif à leurs activités.
Selon elle, il reste cependant un avenir de l’industrie du voyage.
Mme Winterton dit que des réservations ont déjà commencé pour l’année 2022, dont des croisières, et c’est ce qui lui permet de voir de l’espoir et de rester optimiste par rapport à sa sécurité d’emploi au cours des prochaines années.
Elle se considère après tout comme un service essentiel à la population.