La situation du livre en français à Saint-Jean est difficile, et Victorine Robichaud déplore le fait qu’une librairie bien connue de la cité portuaire ne cherche pas à faire l’effort de séduire le public francophone ou francophile.
Elle regrette également que le gouvernement ne soit plus en mesure de subventionner la distribution de sacs de livres gratuits aux familles à la naissance de leurs enfants. Pour elle, cette initiative, «Le don de lire» était importante pour encourager la lecture dès le plus jeune âge et pour offrir aux familles un accès à la culture et les inciter à faire la lecture à leurs petits.
Pour Madame Robichaud, la lecture est un investissement comparable à celui qu’on fait pour d’autres activités, aussi diverse soit-elle : «La lecture, ça demande de l’investissement. Le champion au hockey, il a commencé à quatre ans, puis la famille s’est levée à 4h du matin, pour aller à l’aréna pour pouvoir le faire pratiquer. Devenir un bon lecteur, c’est pareil, c’est un investissement de votre temps.»
La vente de livres au centre scolaire de Saint-Jean est l’occasion de célébrer la lecture et de promouvoir la culture francophone. Grâce à des passionnés comme Victorine Robichaud, les livres continuent d’occuper une place centrale dans la vie des enfants et des familles de la région. La vente de livre est en place dans l’entrée du centre scolaire depuis le mercredi 29 mars et jusqu’au 31 mars.