Tim Houston, le premier ministre conservateur désigné deviendra officiellement premier ministre de la Nouvelle-Écosse cet après-midi lors de la cérémonie de passation de pouvoir à 14h30.
Au-delà des annonces comme la constitution autour de lui d'un cabinet paritaire, ce qui serait une première en Nouvelle-Écosse, Tim Houston devra s'attaquer au sujet majeur de la crise du logement dans la province et qui est particulièrement problématique dans la région d'Halifax.
En conférence de presse, le premier ministre désigné a fait savoir que pour son parti, le contrôle des loyers n'était pas une solution à la crise du logement.
Ce à quoi de nombreux observateurs comme Mark Culligan, juriste pour la Dalhousie Legal Aid, répond que sans la prolongation de l'encadrement des loyers mis en place durant la pandémie, à la fin de la période légale de location, de nombreux locataires vont se retrouver face à des loyers qui augmenteront sans contrôle et devront quitter leur logement sans aucun autre moyen de se loger. Il précise que le taux de vacance des logements à Halifax est très bas avec 1,7%, et que c'est le taux le plus bas parmi les grandes villes au pays.
De son côté, Gary Burrill, député du Nouveau Parti Démocrate à la chambre et qui a fait campagne sur l'encadrement des loyers précise que le NPD s'est adressé au premier ministre en lui demandant pourquoi ce qui fonctionne dans d'autres villes au Canada ne fonctionnerait pas ici à Halifax. Il précise également que compter uniquement sur la construction de nouveaux logements est une solution de long terme qui ne permettra pas de protéger les habitants de la crise dans les prochains mois.
En réponse Tim Houston précise s'en tenir au plan des conservateurs et que la priorité sera de favoriser la création de logements dans la province.
Les résidents de la municipalité doivent s'attendre à ce que le contrôle des loyers ne soit pas reconduit par le nouveau gouvernement et que la hausse des loyers se poursuive encore.