Sport en pandémie : un grand défi au niveau interscolaire

Le numéro 17 de l'équipe de hockey des matadors effectue un virage sur la patinoire
La saison de hockey interscolaire est en marche (Photo: Normand Léger)
Pierre Duguay-Boudreau - CKUM - MonctonNB | 17-11-2020
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Aux quatre coins du globe, le monde sportif a dû s’ajuster à la pandémie de COVID-19. Certaines ligues majeures comme la NBA ou la LNH ont opté pour la création de bulles dans lesquels les matchs manquants ont pu être disputés. D’autres circuits, comme la NFL ou la MLB, tiennent toujours leurs matchs à l’intérieur de leurs stades habituels, mais, sans ou avec peu de spectateurs. À plus petite échelle, au Nouveau-Brunswick, qu’en est-il du sport interscolaire? Avec un budget radicalement plus petit que les grands circuits sportifs, l’ASINB avait tout un défi à relever si elle souhaitait voir le retour des sports compétitifs dans les écoles secondaires de la province.   

Malgré ces défis, 2 mois après la reprise de ses opérations, on entend toujours les ballons rebondir sur les planchers des gymnases et les patins fendre les patinoires néo-brunswickoises. Tout cela, grâce à un travail de logistique qui donne presque mal à la tête.

Luc Leblanc contre un mur de brique. 5 médailles attacher au mur à sa droite.

Luc Leblanc (Photo: Pierre Duguay-Boudreau)

Luc Leblanc est coordinateur sportif à l’école Mathieu-Martin de Dieppe. Cette année, son travail déjà complexe s’est intensifié:

«Le plan opérationnel est différent. Il faut respecter les mesures de santé publique, de l’ASINB, du ministère de l’Éducation et de l’école. À partir de là, il faut faire le plan opérationnel pour ton équipe de soccer, baseball, balle molle et ainsi de suite.» 

Lors des pratiques, seulement un certain nombre d'individus sont permis. Leurs noms doivent être inscrits sur une liste et les visiteurs sont interdits. Les entraîneurs doivent également s'assurer que l’équipement soit désinfecté après son utilisation.

Au niveau des matchs, c’est un autre défi logistique. Une équipe peut seulement en affronter une différente par semaine. Cette mesure, qui a pour but de réduire le nombre de contacts, réduit également le nombre de matchs. Lors d’une saison habituelle, une équipe sportive pouvait jouer jusqu’à trois ou quatre parties par semaine. Dépendant du lieu de l’affrontement, très peu, voir aucun spectateur se retrouve dans les gradins. Pour Zachary Duguay, joueur de hockey pour les matadors, c’est ce qui fait la plus grosse différence:

 

Le logo de l'école Mathieu-Martin sur le plancher du gymnase

(Photo: Mathieu-Martin)

Malheureusement pour eux, les athlètes ne pourront pas ramener de bannières à la maison alors que les championnats provinciaux sont annulés.  Les matchs hors région sont également hors limites pour éviter le risque de transmission du virus. 

Malgré les nouvelles contraintes, Luc Leblanc est tout de même reconnaissant. Il est content pour ses élèves, qui en ont déjà perdu beaucoup, dû aux mesures de sécurité. Plusieurs activités scolaires ont dû être annulées, mais, au moins, les sports sont toujours là pour les athlètes: 

 

L’équipe de hockey masculin de Mathieu-Martin disputait son premier affrontement de la saison dimanche dernier face à Moncton High. Ils l’ont emporté par la marque de 5-1 derrière la performance offensive de  Evan Babineau, Simon Melanson, Yannick Godin, Maxime Doiron et Zachary Duguay.

 

Pour l'entretien complet avec Luc Leblanc, coordinateur sportif à l’école Mathieu-Martin: