Sauvegarder la culture autochtone par la langue et l’enseignement à Winnipeg

Crédit photo : Vlad Vasnesov de Pixabay.
Crédit photo : Vlad Vasnesov de Pixabay.
Aurélie Nana Forson - CKXL - Saint-BonifaceMB | 29-09-2022
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur email
Partager sur print

Dans le cadre de la semaine de la vérité et de la réconciliation, des figures inspirantes et emblématiques du Manitoba sont mises en avant afin de souligner les réalisations, les contributions et l’histoire des peuples autochtones. Le profil d’aujourd’hui est celui de Cameron Adams, un franco-manitobain de Gimli qui travaille d’arrache-pied à la sauvegarde de sa culture.

C’est lorsqu’il avait 11 ans que Cameron a appris qu’il avait des ancêtres cris et ojibwés, et quelques années plus tard, après avoir été marqué par le récit de Florence Paynter, une aînée de la Première Nation de Sandy Bay qui avait été envoyée dans un pensionnat autochtone, il décide alors de s’immerger dans la culture de son peuple.

Photo de Cameron Adams. Crédit photo: courtoisie du modèle.

Il a commencé à apprendre la langue crie à l’aide de groupes Facebook sur le vocabulaire cri. Il s’est ensuite mis à suivre des cours de cri à l’Université de Winnipeg, dans le cadre de son programme en éducation et en études autochtones.

À seulement 21 ans, Cameron a reçu un soutien financier d’environ 18 000 $ de l'Université pour son projet de dictionnaire numérique : l’application mobile « Swampy Cree » pour apporter du soutien aux apprenants de la langue.

Aujourd’hui, Cameron a pu libérer un peu de son temps entre deux cours pour raconter son expérience et ses ambitions sur les ondes de la radio Envol 91 FM: