Le Service de police de Saint-Jean et le Réseau de santé Horizon créent une équipe d'intervention afin de mieux aider les personnes en état de crise. Celle-ci entrera en fonction lundi.

Lorsque la police recevra un appel concernant une personne en état de crise, un professionnel de la santé et un policier se rendront sur le lieux.

« Le policier se chargera de la sécurité. Il recueillera des renseignements collatéraux, alors que le professionnel de la santé fera une évaluation en santé mentale. L'agent de police sera habillé en civil. Ce sera une voiture de police banalisée. En travaillant ensemble, nous croyons pouvoir faire un travail plus complet qui permettra à la personne d'obtenir l'aide dont elle a besoin », explique en anglais Jim Hennessy, responsable des communications et des relations publiques du Service de police de Saint-Jean.

Le logo du Service de police de Saint-Jean (Photo : avec la permission du Service police de Saint-Jean)

Selon M. Hennessy, cette équipe permettra de réduire le nombre de personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale qui se rendent à l’hôpital ou qui doivent passer par le système judiciaire.

Ces dernières années, la police de Saint-Jean a constaté une augmentation du nombre d’appels liés à la santé mentale. En 2018, la police a reçu 1 507 appels concernant la santé mentale. En 2019, elle en a reçu 1 755 et, cette année allant jusqu'au 31 août, elle en a déjà reçu 1 196.

« Le but à long terme, c'est de créer un modèle qui permettra aux personnes d'obtenir les bons soins à temps fournis par les bonnes personnes. En espérant que ce modèle puisse être repris ailleurs au Nouveau-Brunswick », dit M. Hennessy en ajoutant que Saint-Jean devient la première ville de la province à mettre sur pied une telle équipe.

La création de cette équipe avait été annoncée en janvier, mais la pandémie de COVID-19 et l'élection provinciale le mois dernier ont retardé sa mise sur pied. Le Service de police de Saint-Jean et le Réseau de santé Horizon lanceront lundi cette équipe qu'ils ont créée avec l'aide du département de justice pénale du campus de Saint-Jean de l'Université du Nouveau-Brunswick.