Le 30 septembre restera désormais gravé dans la mémoire des Canadiens. La journée nationale de la vérité et de la réconciliation devient officiellement congé national. Les résidents de Rivière-la-Paix se préparent déjà pour rendre hommage aux enfants autochtones qui ont survécu ou bien péri dans les écoles résidentielles.
La journée de la chemise orange incarne un symbole fort, celui de la jeune Phyllis Webstad qui s'était vue offrir par sa grand-mère pour son premier jour d'école au pensionnat de la Mission Saint-Joseph en Colombie-Britannique, une nouvelle chemise de couleur orange. Arrivée à l'école, l'enfant s'est vue retirer ses vêtements et sa nouvelle chemise. Elle ne lui a jamais été rendue. L'histoire déchirante de cette enfant c'est aussi celle de plein d'autres qui ont été dépossédés de leur culture dans les écoles résidentielles du Canada.
Wendy Goulet, habitante de Rivière-la-Paix, travailleuse pour les services autochtones et les services sociaux communautaires, dont le père est un survivant des pensionnats, nous donne son avis sur la journée nationale de la vérité et de la réconciliation :