Rencontre avec l’auteur Blaise Ndala à Ottawa

Blaise Ndala
Blaise Ndala a été président du Salon du livre de l'Outaouais l'an passé. Credit : Pascale C.
Yasmina Dagry - CHUO - OttawaON | 28-10-2022
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur email
Partager sur print

Né en République démocratique du Congo, Blaise Ndala est auteur le soir et juriste le matin à la capitale. Sa plus récente œuvre « Dans le ventre du Congo » relate l'histoire de la princesse Tshala séduite par un jeune colon belge, elle termine exposée dans le dernier zoo humain de l'Europe.

Il fait partie des auteurs africains qui seront présents au Salon du livre Afro-Canadien du 27 au 31 octobre 2022 à Ottawa. Pour lui, tout commence lorsqu'il visite le musée Royal de l'Afrique Centrale à Tervuren près de Bruxelles. En voyant les sept (7) tombes dindigènes congolais décédés de maladies diverses pour la plupart, exhibées à l'époque, naquit « Dans le ventre du Congo ». Initier très jeune à la lecture par des parents enseignants, Blaise a toujours aimé écrire.

« Enfant je lisais avec mon père, je lui faisais même des résumés  sur mes lectures et imaginait la fin. C'était un jeu pour nous  » - Blaise Ndala

Avec un style d'écriture cinématographique, Blaise Ndala se nourrit essentiellement de fiction de poésie, parfois pour fonder ses œuvres. Son premier roman « J’irai danser sur la tombe de Senghor» publiée en 2014 s’inspire du combat de boxe célèbre entre Mohammed Ali et George Foreman au Zaïre en 1974. « Sans capote ni kalachnikov », le second paraît en 2017 et est finaliste au prix Trillium ainsi qu’au Grand Prix littéraire d’Afrique noire.

Dans le ventre du Congo

L'ouvrage paru chez Mémoire d’encrier en 2021. Credit: Mémoire d’encrier

Dans le ventre du Congo, porte un regard critique sur la colonisation Belgique-Congo, une page sombre d'une histoire commune peu connue par les concernées eux-mêmes. L'œuvre attire l'attention des lecteurs sur une question fondamentale : pouvons-nous nous détacher du passé ? Les séquelles de la colonisation, peuvent-elles réellement se dissiper ?

Le reportage de Yasmina Dagry: