La pandémie de la COVID-19 a causé plusieurs grands défis pour les dirigeants du journal provincial Le Courrier de la Nouvelle-Écosse. Depuis mars 2020, l'équipe du journal doit continuellement traiter avec le manque d'annonces publicitaires et de revenus. Plusieurs grandes décisions ont été prises au cours de la dernière année afin d'assurer la survie du seul journal francophone en Nouvelle-Écosse.
Depuis bientôt une année, le journal n'est plus imprimé et distribué par la poste à chaque semaine. Les lecteurs peuvent toutefois retrouver Le Courrier de la Nouvelle-Écosse à chaque semaine sur le site web du journal. En plus, les abonnés peuvent recevoir le journal chaque vendredi par moyen de leur courrier électronique. Afin de couper les dépenses, Le Courrier est seulement imprimé et distribué dans la poste une fois par mois.
Denise Comeau-Desautels est la directrice-générale du journal Le Courrier de la Nouvelle-Écosse:
" Faut penser que le journal existe depuis 1937. Tout ce qui s'est passé dans la communauté acadienne et francophone de la Nouvelle-Écosse est archivé grâce au journal. On peut retrouver tous les numéros du journal de 1937 à 2000 en ligne sur le site des Archives de la Nouvelle-Écosse. On travaille très fort pour assurer la survie du journal. Il ne faut jamais oublier qu'on est seulement deux personnes au journal. Moi ça fait 24 ans que je suis ici et on a passé proche à plusieurs reprises de perdre le journal. La pandémie de la COVID-19 nous a forcé à découvrir d'autres façons de rejoindre nos lecteurs à chaque semaine. On souhaite éventuellement pouvoir retourner faire les choses comme on les faisaient avant la pandémie."
Par ailleurs, la directrice-générale annonce qu'un projet de formation de journalistes sera bientôt offert gratuitement aux gens intéressés à écrire pour le journal. Elle précise que cette formation apportera éventuellement un plus grand réseau de correspondants pour Le Courrier.
Denise Comeau-Desautels, directrice-générale du Courrier de la Nouvelle-Écosse, était au micro de Radio CKJM pour discuter de la situation actuelle du journal: