Place aux jeunes: Une ressource pour attirer des jeunes en Basse-Côte-Nord

Le programme Place aux jeunes fait son arrivée en Basse-Côte-Nord. – Photo Ivonne Fuentes / Montage Mickael Lambert
Le programme Place aux jeunes fait son arrivée en Basse-Côte-Nord. – Photo Ivonne Fuentes / Montage Mickael Lambert
Michael Lambert - - Tête-à-la-BaleineQC | 21-10-2020
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Attirer des jeunes en Basse-Côte-Nord, aider les entreprises à combler leurs besoins en main-d’œuvre et faire découvrir la région à de jeunes diplômés : la mission de l’agente de migration du programme Place aux jeunes Latesha Fequet est tout aussi vaste que cruciale pour la Basse-Côte-Nord.

En aidant les entreprises à faire connaître leurs offres d’emplois et en partageant les attraits de chacune des communautés, le programme donne un coup de pouce aux régions à la recherche d’un second souffle, comme la Basse-Côte-Nord qui voit sa population chuter année après année tout en offrant des possibilités d’emploi intéressantes à de jeunes adultes.

L’objectif du programme Place aux jeunes est d’intéresser les jeunes diplômés entre 18 et 35 ans à la vie en région.

Plusieurs MRC de la province comptent déjà sur une agente de migration du programme Place aux jeunes, mais l’arrivée du programme en Basse-Côte-Nord est toute récente. Si récent que le site web placeauxjeunes.qc.ca n’a pas encore d’espace dédié à la région. Une problématique qui sera toutefois corrigée sous peu.

Attirer et retenir

Latesha Fequet, la nouvelle agente de migration en poste depuis septembre dernier s’affaire depuis son arrivée à prendre contact avec les employeurs de la région. Elle espère qu’un maximum d’organisation accepte de collaborer au programme Place aux jeunes afin que leurs offres d’emplois se retrouvent sur le site web du programme et soient connues de ceux qui pourraient souhaiter déménager en Basse-Côte-Nord.

Pour convaincre ces jeunes diplômés à faire le grand saut, elle pourra notamment organiser des « séjours exploratoires » de quelques jours dans la région. L’occasion pour les intéressés de venir ressentir l’énergie des communautés de la Basse-Côte-Nord pour les aider à faire un choix.

Mais la tâche ne se limite pas à attirer de nouveaux visages sur la côte, encore faut-il les convaincre de rester dans la région.

« On voit parfois des gens qui décident de revenir dans la région, mais qui ne restent pas pour diverses raisons. (…) Il y a par exemple beaucoup de professeurs ou d’infirmières qui viennent et qui partent. On aimerait que ces gens-là choisissent de rester dans la région » souligne Latesha Fequet.

Pour se faire, l’agente de migration prévoit organiser des activités de socialisation et d’intégration pour les nouveaux venus.

Elle est aussi disponible pour donner un coup de main à ceux qui se sont établis en Basse-Côte-Nord dans les 12 derniers mois. Elle peut par exemple aider à faire les démarches pour le renouvellement de permis de conduire ou de carte d’assurance maladie, processus qui peut parfois être plus compliqué à distance.

Choisir sa communauté

Certains employeurs de la région acceptent que le travail soit effectué à distance, ce qui laisse la liberté aux candidats de choisir la communauté dans laquelle ils doivent s’établir.

Si cette possibilité est intéressante pour les employés, elle ouvre la porte à des enjeux démographiques avec les villages de la Basse-Côte-Nord qui luttent pour leur survie.

Comme le rappelle Latesha Fequet, le choix est plus facile à faire pour les Coasters qui choisissent de revenir dans leur région; la plupart d’entre eux vont simplement s’installer dans leur communauté d’origine.

Pour ceux qui arriveront de l’extérieur sans connaître la région, l’agente de migration estime que chacune des communautés de la Basse-Côte-Nord a quelque chose d’unique à offrir.