Suite à la pandémie de COVID-19, une pénurie de voitures neuves a des répercussions sur les concessionnaires du Nouveau-Brunswick.
À ce jour, le problème semble toucher toutes les marques de véhicules, même si d’après les concessionnaires avec qui nous avons pu échanger, les marques nord-américaines ont été les premières à connaître des difficultés, notamment en raison des lieux de fabrications de ces véhicules.
On écoute Jérémy Lang, directeur des finances pour le Groupe Olivier à Edmundston :
Plusieurs éléments se sont enchaînés pour amener les difficultés rencontrées aujourd’hui. Durant cette pandémie de COVID-19, certaines usines ont vu le nombre de véhicules fabriqué sur leurs chaînes chuter de parfois 80%. Ils ne produisaient parfois que 2 véhicules là ou dans le même temps, avant la pandémie, c’était 10 véhicules qui sortaient assemblés.
Pour d’autres manufactures, c’est l’approvisionnement en composant qui a posé problème. Les véhicules étaient assemblés, mais pas terminés et donc impossible à livrer aux clients.
C’est un effet boule de neige qui s’est mis en place d’après Jérémy, d’abord les petits composants et ensuite les chaînes qui ont ralenti, mais il semblerait que ça ne soit pas les seuls paramètres.
En effet, selon lui, la volonté des fabricants n’est pas de remplir les stocks, mais plutôt de fabriquer les véhicules à la commande, ce qui rallonge considérablement les délais de livraison pour les véhicules neufs.
Conséquences de ce fonctionnement qui se met en place, le consommateur sait ce qu’il veut, et sait ce que ça va lui coûter avant de venir en concession. Des situations auxquelles il a fallu se réinventer et expliquer aux clients que les délais de livraison peuvent être beaucoup plus longs. Jusqu’à un an pour certains modèles alors que la moyenne est aujourd’hui de 4 à 6 mois d’attente.
Le reportage de Sébastien Caron :