Ouverture des écoles: la commission scolaire du Littoral en attente de réponses

gabriel-dionne
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École Gabriel-Dionne – Photo Ivonne Fuentes

Des interrogations demeurent à la commission scolaire du Littoral suite à l’annonce de la réouverture des écoles primaires le 11 mai. À Tête-à-la-Baleine, on ignore toujours si les élèves du secondaire, qui partagent le même établissement et les mêmes locaux que leurs camarades du primaire, devront attendre le 1er septembre avant de revenir sur les bancs d’école.

À l’heure d’écrire ces lignes lundi, l’administrateur de la commission scolaire Philip Joycey ignorait toujours les détails du plan de réouverture des écoles primaires. «Pour l’instant je dispose des mêmes informations que tout le monde, à mesure que la situation se précisera, je partagerai les informations avec nos équipes dans les écoles» promet Philip Joycey dans un échange de courriel avec la radio CJTB.

Est-ce que les élèves du secondaire de Tête-à-la-Baleine, qui utilisent le même établissement que les élèves du primaire, pourront retourner sur les bancs de l’école Gabriel-Dionne? On l’ignore pour le moment.

Le travail se poursuit

Si l’école primaire reprend le 11 mai prochain, l’année scolaire aura été suspendue pendant deux mois presque jour pour jour.

Le gouvernement provincial a annoncé la fermeture des écoles le (vendredi) 13 mars dernier, forçant au passage l’annulation de la première édition des Rendez-vous de la Francophonie de Tête-à-la-Baleine.

Malgré les chamboulements occasionnés par la crise, le travail s’est poursuivi à la commission scolaire du Littoral.

En plus de suivre les rebondissements de l’actualité et de ses impacts sur le système d’éducation, la commission scolaire a continué son recrutement de personnel en vue de la rentrée scolaire de septembre.

Selon le directeur des ressources humaines Marc-André Masse, une quinzaine de postes sont à pourvoir dans la commission scolaire.

Des départs à la retraite, congés de maternité et des démissions, comme pour toutes les commission scolaires de la province, mais avec le défi supplémentaire de devoir convaincre les candidats d’adopter la région en plus d’un nouvel emploi.

Par ailleurs, la commission scolaire ne peut pas compter sur une «banque de noms» contrairement à la plupart des autres organisations scolaires, ce qui empêche de pouvoir y trouver des candidats pour les postes vacants comme il est coutume ailleurs, selon Marc-André Masse.

Par ailleurs, la commission scolaire a profité de la situation pour accélérer les formations pour aider les enseignants à s’approprier de nouveaux outils électroniques. Ainsi, des plateformes comme Team ou Google Classroom pourront être davantage intégrés comme outils pédagogiques dès la prochaine rentrée scolaire.