Au cours du dernier mois, un groupe d'étudiants de l'Université Sainte-Anne en Nouvelle-Écosse a lancé la campagne Faut que SA change maintenant. Dans une pétition qui circule en ligne, des étudiants et des anciens étudiants affirment avoir subi des agressions sexuelles lors de leur passage dans cette université.
On rapporte que 53 agressions sexuelles se seraient passées sur le campus entre 2015 et 2019. La GRC souligne que quatre agressions sexuelles survenues à l'Université ont fait l'objet des enquêtes depuis 2015.
Joanna Clark est l'une des instigatrices de la pétition. Elle se dit impressionnée par les retombées de la campagne. Plus de 700 personnes ont signé la pétition pour demander à l'Université d'enrayer et de changer la culture du viol.
Dans un communiqué publié mercredi, l'Université Sainte-Anne indique qu'elle s'engage à maintenir le cap et à déployer tous les efforts visant à offrir un lieu d'apprentissage et d'épanouissement sain et sécuritaire dans toutes ses installations.
«Notre engagement commun pour le maintien de campus sécuritaires et respectueux est la meilleure garantie afin que tout notre monde puisse étudier, travailler et s'épanouir en toute liberté, sans menace et sans contrainte. Nous avons en place une nouvelle politique contre la violence sexuelle, avec des processus de traitement précis et adaptés, ce qui contribue à affirmer la tolérance zéro à l'endroit de comportements dégradants ou irrespectueux.»
- Allister Surette, recteur et vice-chancelier de l'Université
Par ailleurs, la direction de l'Université condamne sans réserve toute conduite inappropriée et encourage toute personne qui pourrait avoir été victime ou témoin de tels actes à faire un signalement à la direction des Services aux étudiants ou à contacter la GRC.
Notre journaliste Daniel Aucoin de Radio CKJM a discuté de la campagne portant sur la culture du viol avec Joanna Clark: