Un service d’enregistrement en ligne du gibier sera disponible cet automne pour les chasseurs. Plutôt que de se présenter à l’une des stations d’enregistrement du gibier, les chasseurs pourront déclarer leurs proies en remplissant un formulaire sur le site web du ministère de la Faune, des Forêts et des Parcs. (MFFP)
Pandémie oblige, un service en ligne similaire a été mis en place au printemps dernier. Le système mis en place à l’automne sera toutefois une version différente que le ministère espère plus efficace.
Plutôt que de se rendre à l’un des points d’enregistrement du gibier, les chasseurs pourront simplement remplir le formulaire en ligne.
Selon le MFFP, le processus demande une quinzaine de minutes et le chasseur doit avoir quelques informations sous la main dont son numéro de certificat et de permis et indiquer à quel moment l’animal a été abattu et avec quelle sorte d’arme et de quel type de gibier il s’agit.
Cette approche numérique développée par le ministère de la Faune permet d’éviter l’achalandage des points physiques d’enregistrement en temps de pandémie et d’économiser du temps pour les chasseurs.
La science profitera également de ce nouveau système puisque les chercheurs auront accès à certaines de ces données, selon Catherine Ippersiel, relationniste de presse dossiers de la faune au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs.
Ce nouveau service en ligne annoncé le 28 août dernier n’a fait pas l’unanimité parmi les internautes. Certains craignent que la possibilité d’enregistrer ses prises en ligne ouvre la porte à davantage de braconnage.
«Ce sont des inquiétudes qui ne sont pas fondées, estime Catherine Ippersiel, ceux qui veulent braconner vont s’essayer avec ou sans ce service.»
Les chasseurs pourront enregistrer l’ours noir et l’original dès le 5 septembre prochain. S’ajoutera au cours de la saison de la chasse la possibilité d’enregistrer le dindon sauvage, le cerf de Virginie et l’ours noir capturé par piégeage.