Les violences que les femmes autochtones subissent sont peu médiatisées, pourtant elles existent et les risques sont dix fois plus nombreux en tant que femme autochtone, fait savoir la militante et poétesse Natacha Kanapé fontaine.
En tant que femme innue, elle-même autochtone, la poétesse et interprète Natacha Kanapé fontaine n’a pas mis l’eau à sa bouche pour parler de la situation précaire des femmes autochtones au Québec. « Il m’arrive souvent d’avoir peur pour ma sécurité en tant que femme autochtone », dit-elle.
« On a dix fois plus de risques de disparaitre en tant que femme autochtone », poursuit-elle. Heureusement nous dit l’artiste « La poésie a le pouvoir de transcender les choses ». Et c’est cette poésie, arme de combat et de résilience, qu’elle a présentée dans une lecture de textes à l’occasion de la commémoration de la triste tragédie des 14 femmes assassinées lors de l’attaque à Polytechnique le 6 décembre 1989.
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