Marilène Gill réélue à la vice-présidence du comité permanent des pêches

La députée de Manicouagan est réélue à la vice-présidente du comité. - Photo courtoisie
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La députée de Manicouagan Marilène Gill a été réélue à la vice-présidence du comité permanent des pêches. Elle entend travailler au développement de l’industrie de la chasse au loup marin et à la préservation des quais maritimes de l’est du pays.

Les dossiers à aborder en matière de pêches ne manquent pour le comité permanent de la Chambre des communes.

Réélue au poste de vice-présidente du comité le 14 octobre dernier, la députée bloquiste a en tête quelques priorités à faire avancer.

Elle souhaite notamment que le comité se penche sur le retour de l’industrie de la chasse au loup marin.

Une industrie sur le point de prendre une nouvelle amplitude dans certains pays nordiques et qui représente beaucoup d’intérêt dans l’est du pays.

Comme le souligne Marilène Gill, les débouchés possibles pour cet animal sont plus nombreux qu’auparavant, notamment avec l’industrie pharmaceutique qui pourrait s’y intéresser.

La vice-présidente du comité permanent des pêches est aussi préoccupée par le sort des quais maritimes dans l’est du pays.

Elle observe que le gouvernement fédéral laisse se détériorer des quais sous sa juridiction puisque ces installations ont perdu une partie de leur importance avec le prolongement de la route, notamment en Minganie.

Marilène Gill rappelle que de nombreux pêcheurs continuent d’utiliser ces quais dans les différentes communautés pour le débarquement de poisson et estime que le gouvernement ne devrait pas « gérer ces installations comme des compagnies privées ».

Un comité utile

Le comité permanent des pêches permet d’aider le gouvernement à prendre des décisions en matière de pêcheries. Le comité détermine les dossiers à étudier et ses membres peuvent demander à des citoyens de témoigner pour faire connaître certains enjeux.

Le poste de vice-présidente du comité permet également à la députée de Manicouagan d’avoir un meilleur accès à la ministre des Pêches Bernadette Jordan avec qui elle a été en contact régulièrement dans les derniers mois.

Les travaux du comité peuvent être visionnés sur le web via la plateforme numérique de la Chambre des communes.

Marilène Gill demeure la seule québécoise à siéger au comité des pêches.