L’Association du logement sans but lucratif du Nouveau-Brunswick croit qu’il faut modifier la loi provinciale pour donner plus de pouvoir aux municipalités en matière de logement abordable.
Plusieurs villes de la province, ce qui inclut Fredericton, Saint-Jean et Miramichi, constatent un manque de logements abordables. Pour remédier à la situation, Georges Cormier, le directeur général de l’association, croit que les municipalités devraient pouvoir forcer la main des promoteurs immobiliers.
Les promoteurs préfèrent se tourner vers des logements de luxe, puisque ceux-ci leur rapportent davantage.
Il existe plusieurs programmes gouvernementaux afin d'accroître le nombre de logements abordables. Toutefois, les demandes sont complexes et les réponses se font souvent attendre. M. Cormier explique que l'association, qui regroupe de nombreux organismes à but non lucratif œuvrant pour aider ceux qui ont besoin d'un logement abordable, aide donc les organismes membres à remplir leurs demandes bénévolement.
Selon M. Cormier, 28 000 Néo-Brunswickois ont besoin d'un logement abordable, autrement dit un logement à moindre coût qui leur permet de pas dépenser plus de 30 pour cent pour le loyer. Un peu moins de 6 000 personnes sont inscrits sur une liste d'attente.
Pour écouter l’entrevue avec M. Cormier :