L’Union des municipalités du Québec demande au gouvernement provincial de faire des investissements en santé mentale pour aider les policiers.
Ces derniers sont de plus en plus occupés par ce type d’intervention.
Sa présidente, et la mairesse de Sainte-Julie, Suzanne Roy, indique que la croissance des interventions en santé mentale n’est pas qu’une affaire de grandes villes.
En effet, la Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent, qui dessert la Ville de Sainte-Julie notamment et 16 autres municipalités environnantes pour une population de 210 000 personnes, doit répondre à 1000 interventions de ce type annuellement. Pour le Service de police de la Ville de Gatineau, qui compte 284 000 de population, 3000 appels liés à la santé mentale ont été recensés.
Les policiers doivent être formés à cette réalité et mieux outillés, indique Mme Roy.
Extrait Suzanne Roy
Mme Roy a présenté neuf recommandations de l’UMQ hier, dans le cadre d'une audience du Comité consultatif sur la réalité policière au Québec.
Le portrait de la criminalité étant changeant, l’UMQ propose aux corps policiers limitrophes de partager leurs ressources et d’être appuyé par des civils, notamment.
Extrait Suzanne Roy
Le comité consultatif sur la réalité policière poursuit son travail jusqu'au 4 décembre, après quoi il doit rendre un rapport en mai à la ministre de la Sécurité publique du Québec qui doit s'en inspirer pour moderniser la pratique policière dans la province.