L’UMQ veut freiner la cyberintimidation envers les élus

Les mains d'une femme tape sur un clavier d'ordinateur macbook de Apple.
Un sondage révélait en 2017 qu'un Canadien sur trois ose intervenir lorsqu'il est témoin de cyberintimidation. (Photo: Unsplash)
Simon Deschamps - - LongueuilQC | 01-12-2020
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Alors que la cyberintimidation est en hausse au Québec, les élus municipaux et fonctionnaires en sont aussi la cible.

À titre d'exemple, la Sûreté du Québec a répondu a 300 plaintes pour des menaces auprès de politiciens sur les réseaux sociaux depuis le début de la pandémie. L'an dernier c'était 53, selon des données publiées par Radio-Canada. La SQ dit ne pas détenir de données régionalisées.

Pour contrer ce phénomène grandissant, l’Union des municipalités du Québec va déposer le 4 décembre un plan d’action pour sensibiliser les citoyens sur cet enjeu.

Depuis 5 ans, une assurance pour protéger la vie privée et la réputation des élus et des haut-fonctionnaires municipaux a été mise sur pied.

Cette assurance a été utile à Saint-Constant, en Montérégie, dans une cause qui l'opposait à un citoyen harceleur et intimidateur en 2019.

Michel Vachon tenait des propos d'intimidation à l'égard d'élus et d'employés à même les séances municipales. Il a été banni de l'hôtel de ville.

En octobre dernier, un juge a statué qu'il n'avait pas respecté l'injonction de la Cour alors qu'il a intimidé une employée municipale. Il a été condamné à 5000$ d'amende et à 20 heures de travaux communautaires.

En novembre, Saint-Constant a renouvelé cette assurance pour 5 ans pour la somme de 3250$.

Simon Deschamps a préparé le reportage suivant 

 

 Voici une converse sur le même sujet présentée à l'émission Cette semaine et cette semaine seulement du 6 décembre