Alors que la cyberintimidation est en hausse au Québec, les élus municipaux et fonctionnaires en sont aussi la cible.
À titre d'exemple, la Sûreté du Québec a répondu a 300 plaintes pour des menaces auprès de politiciens sur les réseaux sociaux depuis le début de la pandémie. L'an dernier c'était 53, selon des données publiées par Radio-Canada. La SQ dit ne pas détenir de données régionalisées.
Pour contrer ce phénomène grandissant, l’Union des municipalités du Québec va déposer le 4 décembre un plan d’action pour sensibiliser les citoyens sur cet enjeu.
Depuis 5 ans, une assurance pour protéger la vie privée et la réputation des élus et des haut-fonctionnaires municipaux a été mise sur pied.
Cette assurance a été utile à Saint-Constant, en Montérégie, dans une cause qui l'opposait à un citoyen harceleur et intimidateur en 2019.
Michel Vachon tenait des propos d'intimidation à l'égard d'élus et d'employés à même les séances municipales. Il a été banni de l'hôtel de ville.
En octobre dernier, un juge a statué qu'il n'avait pas respecté l'injonction de la Cour alors qu'il a intimidé une employée municipale. Il a été condamné à 5000$ d'amende et à 20 heures de travaux communautaires.
En novembre, Saint-Constant a renouvelé cette assurance pour 5 ans pour la somme de 3250$.
Simon Deschamps a préparé le reportage suivant
Voici une converse sur le même sujet présentée à l'émission Cette semaine et cette semaine seulement du 6 décembre