Levée de l’État d’urgence : Cochrane toujours aux Affaires communautaires

La première ministre Caroline Cochrane à l'Assemblé législative des des Territoires du Nord Ouest
Caroline Cochrane, Première ministre des Territoires du Nord-Ouest. (Photo : Mario De Ciccio)
Photo : Radio Taiga
Thomas Ethier - CIVR - YellowknifeTNO | 13-07-2020
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur email
Partager sur print

Le GTNO a levé cette semaine l’état d’urgence territorial qui était en place depuis le 24 mars. La première ministre Caroline Cochrane conserve tout de même, pour l’instant, le portefeuille du ministère des Affaires municipales et communautaires (MAMC), qu’elle avait pris en charge ce printemps dans le contexte de la pandémie.

En prenant la responsabilité du MAMC, Caroline Cochrane avait notamment le pouvoir de faire appuyer la Loi sur la gestion des urgences. Or, Le GTNO indique ne jamais avoir eu recours aux pouvoirs prévus par cette loi depuis le début de la pandémie. « Le GTNO a pu gérer les risques en ayant uniquement recours aux pouvoirs prévus par la Loi sur la santé publique », affirme le GTNO par communiqué de presse.

« Le GTNO a déterminé qu’il dispose de suffisamment de pouvoir en vertu de la Loi sur la santé publique pour maintenir les mesures sanitaires en place et les mettre en œuvre », indique-t-on également.

Questionné par Radio Taïga, le bureau de la première ministre a répondu par courriel qu’aucune décision n’a été prise pour le moment en matière d’affectation des portefeuilles ministériels. « Nous nous concentrons pour l’instant à poursuivre nos actions face à la pandémie et à nous assurer que nous sommes organisés pour gérer au mieux la réponse générale du GTNO, et à appuyer l’implantation des mesures de santé publique pour protéger les résidents et les collectivités », a-t-on précisé.

Aucun changement pour l’instant

La levée de l’état d’urgence territorial ne change rien aux restrictions présentement imposées par la santé publique, puisque l’état d’urgence sanitaire, lui, demeure en place. Celui-ci est établi en vertu de la Loi sur la Santé publique, dont est responsable la ministre de la Santé et des Services sociaux.

Selon les dispositions actuelles de cette loi, l’administratrice en chef de la santé publique, Dre Kami Kandola, demeure responsable d’émettre les directives relatives aux mesures sanitaires.

La première ministre annoncée le 7 avril qu’elle était désormais responsable du portefeuille des Affaires municipales et communautaires, jusque là détenu par la ministre Paulie Chinna. Cette dernière est actuellement ministre responsable du logement et responsable de l’itinérance.

Ce mini remaniement ministériel avait pour objectif que la première magistrate soit responsable de la sécurité publique et qu’elle participe directement à la coordination des efforts de lutte à la pandémie, en ayant le pouvoir de faire appuyer la loi sur la gestion des urgences.