Le Conseil des pêches de Manicouagan (CPM) et son instigatrice, la députée bloquiste Marilène Gill, ont dévoilé les résultats d’un sondage sur la pêche récréative auquel près de mille Nord-Côtiers ont répondu.
« Après avoir compilé les réponses aux questions du sondage, c’est clair comme de l’eau de roche : les Nord-Côtiers ont le profond désir de ravoir accès à la pêche récréative, usage traditionnel qui existait chez nous bien avant la réglementation, dans le respect de ce pilier économique et de la protection de la ressource », introduit l’élue de Manicouagan pour qui la pêche est une « question de souveraineté alimentaire et de réappropriation du Saint-Laurent ».
Aux dires de Mme Gill, les personnes sondées ont entre autres soulevé un manque d’accessibilité de l’information, laquelle s’avère être parfois même contradictoire, de la part de Pêches et Océans Canada en ce qui a trait à la règlementation entourant la pêche récréative.
Ce sondage maintenant complété, le CPM entreprendra une consultation plus large auprès des élus, des chefs autochtones, des organismes et des entreprises afin de cerner toutes les particularités entourant la pêche récréative sur la Côte-Nord. Ensuite, la députée présentera un projet de règlement favorisant l’accessibilité à la pêche récréative à la ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, Joyce Murray.
Pour écouter la converse entre la journaliste Pénélope Clermont et son collègue Émile Neault sur les ondes de CJTB. Notez que ce ne sont pas toutes les espèces de poisson de fond qui peuvent être pêchées, contrairement à ce qui est évoqué dans l'extrait :