Les Forces armées canadiennes souffrent de la pénurie de main-d'œuvre. En Atlantique et ailleurs, les besoins sont criants. Pour ce faire, une campagne de recrutement a été lancée à l'échelle nationale.
Actuellement, plus de 5 000 positions à temps plein et à temps partiel sont à combler. Selon Jo-Ann Landry, maître de deuxième classe et coordonnatrice de la diversité au Centre de recrutement des Forces armées canadiennes à Québec, la demande est nationale.
Les domaines de l'administration, des transmissions, des télécommunications, des métiers techniques et des soins de santé sont les plus touchés.
Avec l'aide de la campagne, l'armée souhaite augmenter la diversité au sein de ses troupes. « Notre but, c'est d'avoir 25 % de femmes dans les Forces armées canadiennes. Nous sommes présentement à 16,3 %. Au niveau de la minorité visible, notre but est d'avoir 11,8 % et nous sommes à 9,6 %. Au niveau des Autochtones, notre but est d'avoir 3,5 % et nous sommes à 2,8 % », explique Jo-Ann Landry.
D'ailleurs, des programmes à l'intention des Autochtones sont offerts au Nouveau-Brunswick, dont le cours Black Bear à la Base de soutien de la 5e Division du Canada Gagetown. Le cours d’été de six semaines mélange la culture et l'enseignement autochtones, ainsi que l'instruction militaire.
Les candidats admissibles sont invités à postuler sur le site web des Forces armées canadiennes.
Les détails avec Jo-Ann Landry, en entrevue sur les ondes de CJPN :