La Nouvelle-Écosse a mis en place un plan ambitieux pour conserver une plus grande partie de ses terres et assurer une prospérité durable à long terme. Cette province possède une variété de paysages terrestres et marins qui fournissent des habitats à toute une variété d'espèces.
Le gouvernement de la Nouvelle-Écosse tient sa promesse de protéger plus de terres un peu partout à travers la province. On a annoncé hier 20 nouvelles zones destinées à la protection. Le plan Parcs et zones protégées en Nouvelle-Écosse proposait d'augmenter la superficie protégée à au moins 13% du territoire de la province. Parmi les nouvelles terres protégées annoncées mardi, on note les falaises situées à l'ouest de l'Île de Chéticamp.
Soulignons que les caps de l'Île de Chéticamp au Cap-Breton sont d'importants refuges pour plusieurs espèces d'oiseaux. Tout au long de l'année, de grands rassemblements d'oiseaux dépendent des falaises de l'Île comme lieu de halte pour le repos, la nidification ou l'hivernage.
Jean Timmons est un ancien naturaliste du Parc national des Hautes-Terres-du-Cap-Breton qui a demeuré pendant plusieurs années sur l'Île de Chéticamp.
" Je suis très content de cette annonce. C'est un très beau cadeau pour la région de Chéticamp, la province de la Nouvelle-Écosse et le Canada. On a certainement besoin de plus en plus de ces zones protégées. Les caps situés à l'ouest de l'Île de Chéticamp, c'est un site très important pour la côte ouest de l'Île du Cap-Breton. On y retrouve des falaises qui sont propices à la nidification de plusieurs espèces d'oiseaux. Il y a très peu d'endroits sur la côte ouest du Cap-Breton qui sont semblables aux falaises qu'on retrouve ici. On y retrouve différentes espèces de goélands, des mouettes, des cormorans et bien d'autres oiseaux qui utilisent les falaises surtout entre la mi-mai et la mi-juillet."
De son côté, Gordon Wilson, ministre de l'Environnement de la Nouvelle-Écosse, a souligné que cette province continue d'être un chef de file dans la désignation de zones protégées. Le ministre ajoute que depuis 2013, la Nouvelle-Écosse a protégé plus de 150 sites un peu partout dans la province. Il précise que les aires protégées de la Nouvelle-Écosse appuient les loisirs, le tourisme, la recherche et l'éducation. M. Wilson indique que le plan sur les parcs et les aires protégées assure la prospérité continue des aires naturelles à l"échelle de la province.
Jean Timmons, ancien naturaliste au Parc national des Hautes-Terres-du-Cap-Breton, était au micro de Radio CKJM pour commenter cette annonce importante du gouvernement de la Nouvelle-Écosse: