Depuis mercredi 19 octobre, les enseignants à temps partiel et les assistants-enseignants font grève à Dalhousie. Organisée par l'union syndicale CUPE 3219, cette grève devrait s'étendre au moins jusqu'à la semaine prochaine. Les grévistes ne veulent pas arrêter tant que leurs demandes n'auront pas été réalisées. Jean-Philippe Bourgeois, professeur d'économie et vice-président des enseignants à temps partiel de l’Université de Dalhousie nous a fait part de ces revendications.
Il y a trois points que la CUPE 3219 réclame : l'augmentation des revenus des enseignants à temps partiel de 17%, la parité nationale pour les salaires des assistants-enseignants (35 dollars par heure, les assistants-enseignants de Dalhousie ont cependant dit qu'ils se satisfaisaient de 31 dollars), et l'abandon du titre de Markers ou Demonstrators pour éviter des salaires aléatoires au bon vouloir du département qui engage.
Jean-Philippe prévient qu'il ne faut pas s'étonner de ces chiffres qui peuvent sembler énormes, puisque par exemple, les assistants enseignants (qui sont des étudiants) ne travaillent jamais à temps complet.
Lui et ses collègues à temps partiel ont vu leur emploi et leur salaire suspendu le temps de la grève. Sur leur site, La CUPE 3219 rassure cependant les étudiants qui voudraient participer en leur fournissant une compensation monétaire pendant ce temps de pause, ou encore, en leur expliquant leur droit de manifester.
Pour écouter l'entrevue d'Adèle Grosperrin: