Le Bureau de santé Porcupine a donné une mise à jour mardi concernant la campagne de vaccination sur son territoire. Selon la médecin-hygiéniste en chef du BSP, Lianne Catton, des cliniques sont en ce moment en préparation d’ici les deux prochaines semaines pour s’occuper de la distribution.
24 heures après sa conférence de presse, le Bureau de santé Porcupine a dévoilé deux des endroits qui accueilleront des séances de vaccination contre la COVID-19 dès le 12 mars. De 10 à 17h, la salle communautaire de Smooth Rock Falls et l’aréna de Mountjoy de Timmins vont commencer à vacciner les personnes de 80 ans et plus. Pour l’instant, aucun endroit supplémentaire a été mentionné par le Bureau de santé, mais, la médecin-hygiéniste en chef, Lianne Catton, avait indiqué mardi que le BSP était toujours en processus de confirmation pour les lieux de vaccination. Dans le communiqué, il a également été écrit que d’autres cliniques devraient être disponibles dans un avenir rapproché. À partir de maintenant, les personnes âgées ou leurs aidants naturels peuvent planifier leur rendez-vous pour ces deux cliniques sur le site Web du BSP ou encore en les appelant directement.
Questionnée sur l’annonce des cliniques, l’infirmière en chef, Chantal Riopel, a donné plus d'informations après la conférence de presse du Bureau de santé. Selon elle, les cliniques vont cibler principalement les autochtones de la région de 55 ans et plus et les adultes de 80 ans plus pour débuter. Pour le moment, le Bureau de santé ne peut pas dévoiler l’ensemble des détails, mais ils devraient être partagés sur leurs différentes plateformes au cours des 14 prochains jours.
Première présence du variant
Par ailleurs, le Bureau de santé Porcupine a également annoncé qu’il a détecté son premier variant de la COVID-19 sur son territoire et il s’agirait de celui provenant de l’Afrique du Sud. Le cas en question avait été découvert par le BSP le 12 février dernier avant d’être confirmé en tant que variant ce samedi. Un deuxième infecté lié au variant a aussi été officialisé aujourd’hui. D’après Madame Riopel, le nord de l’Ontario ne possède pas les laboratoires nécessaires pour analyser les échantillons du variant et le Bureau de santé a donc dû attendre les résultats officiels de Toronto. Elle note toutefois que les deux cas ont été résolus depuis leur découverte et que le BSP ne prévoit pas à ce qu’il y aille davantage de propagation. Les commentaires de Chantal Riopel concernant le variant et les nouvelles cliniques sont disponibles ci-dessous.