«LE VIRUS CIRCULE SUR LA CÔTE-NORD» DIT DR. FACHEHOUN

Claude Lévesque, p.d.g. du CISSS de la Côte-Nord et Dr Richard Fachehoun
Claude Lévesque, p.d.g. du CISSS de la Côte-Nord et Dr Richard Fachehoun
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Avec l’annonce d’un second cas actif mercredi sur la Côte-Nord puis d’un troisième jeudi , le CISSS de la Côte-Nord implore la population de respecter les consignes de sécurité sanitaire, de distanciation sociale et de port du masque.

«J’aimerais vous rassurer, mais je ne peux pas le dire parce que ce nouveau cas, ce qu’il témoigne, c’est que la COVID-19 circule sur la Côte-Nord» disait le Dr Richard Fachehoun, médecin-conseil du CISSS de la Côte-Nord, lors d’un point de presse mercredi.

Le Dr Fachehoun demande à la population de respecter les règles sanitaires de bases comme le lavage des mains courant, d’éviter les party et de se plier aux règles de rassemblements intérieurs, soit d’être un maximum de personnes provenant de trois foyers différents.

«Ce qu’on fait présentement c’est d’enfoncer davantage le clou de la prévention et on essaie d’être davantage proactif. (…) Le message doit être cohérent, nous sommes dans la même perspective, notre personnel et nos gestionnaires vont également porter le masque. Vous allez vous rendre compte que dans nos organisations qu’on travaille très fort là-dessus» poursuit Claude Lévesque, PDG du CISSS de la Côte-Nord.

Dépistage ciblé et sur demande

Le CISSS de la Côte-Nord se prépare à diversifier sa stratégie de dépistage pour tester des personnes sans symptômes sur une base volontaire. Selon le Dr Fachehoun, le premier cas cette semaine en Minganie était une personne asymptomatique qui a accepté d’être dépistée.

Le CISSS va cibler pour son dépistage aléatoire les travailleurs d’épicerie, de poissonnerie et des mines qui sont davantage à risque.

Des tests de dépistage seront également offerts à des personnes qui se présentent à l’urgence pour d’autres raisons, même s’ils n’ont pas de symptômes s’apparentant à ceux du coronavirus.

Il sera également possible de se faire dépister sur demande pour les visiteurs qui arrivent sur la Basse-Côte-Nord.

«Si la personne veut faire un dépistage, c’est possible. Pour la Basse-Côte-Nord, il y a un programme qui était davantage destiné à l’arrivée des travailleurs ou des gens qui proviennent de régions chaudes, par exemple un travailleur qui quitte Montréal pour la Basse-Côte-Nord. Nous avons collaboré avec les municipalités et il y a du dépistage qui est proposé. On met ça dans qu’on appelle le Programme de gestion des entrées, sauf que sur le plan épidémiologique, il y a énormément de changement. Les régions chaudes n’ont plus tellement de transmissions communautaires soutenues», selon le Dr Fachehoun.

Plan de communication

La nouvelle direction du CISSS de la Côte-Nord assure qu’un plan de communication sera déployé «le plus tôt possible» pour inciter les nord-côtiers à respecter les consignes.

«Les contacts sont pris actuellement. Il reste à donner le dernier tour de roue avec le service des communications. Je vous dirais qu’on est en action présentement, mais je ne peux pas vous dire la journée précise que ce sera sorti», explique Claude Lévesque.

Ce dernier explique qu’une analyse en cours que s’assurer que tous les acteurs (police, municipalité, santé publique, etc.) partagent les mêmes consignes et répondent aux questions du public de la même façon.