Le manque de reconnaissance du travail fait par les organismes communautaires de proximité nuit à leur financement.
Ils estiment que s'ils étaient mieux reconnus et financés, qu'ils pourraient se consacrer davantage aux enjeux de marginalisation que subissent les jeunes. Avoir les ressources humaines et financières nécessaires leur permettrait des interventions adaptées avant que la violence ne devienne une opportunité.
Selon le professeur Ted Rutland, professeur agrégé au département de géographie, urbanisme et environnement de l’Université Concordia, « nos élus continuent de nier l’expertise de ceux et celles qui œuvrent au quotidien auprès des jeunes dans ces quartiers ».
On sait que la criminalité se manifeste essentiellement au sein des milieux économiquement, socialement et culturellement défavorisés. Il faut, donc, encourager l'apport des organismes communautaires et des initiatives locales pour assurer le maintien d’un faible taux de criminalité dans ces quartiers.
Lors d'une entrevue réalisée avec Ted Rutland le 23 février 2021, ce dernier a mentionné l'excellent travail qu'accomplit Équipe RDP sur le terrain. L'organisme communautaire a pignon sur rue à Rivière-des-Prairies dans la grande région métropolitaine de Montréal.
Afin d'en savoir plus, nous avons décidé de recevoir Pierreson Vaval, le directeur de l'organisme. Ce dernier nous a parlé de l'organisme, de ses activités auprès des jeunes et surtout du manque criant de financement.
Rappelons que Équipe RDP a pour mission de contribuer au développement social et à l’amélioration de la qualité de vie de la population de Montréal et de ses environs. L'organisme offrant des programmes de loisirs et d’intervention sociale.
Depuis nos débuts déclare Équipe RDP « nous avons développé une approche préventive auprès des jeunes à risque du quartier Rivière-des-Prairies dans le but de contrer la délinquance juvénile, la violence, le décrochage scolaire, la toxicomanie. « Notre action favorise le rapprochement interculturel, l’intégration des communautés ethnoculturelles », conclut Pierreson Vaval.
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