Atteindre la cible fédérale de 4,4% concernant l'immigration des francophones hors Québec n'est pas chose aisée. Cependant, le secteur de l'agriculture offre depuis les années 90 des possibilités de travail. Bien que la semaine de l'immigration soit terminée, l'enjeu, ici, est constant. Les nouveaux arrivants représentent une bonne partie de la relève, et le moyen de voir l'économie régionale respirer.
Bertrand de Chanterac et Benoît Crappier, sont tous les deux venus de France. Ils travaillent dans le secteur de l'agriculture dans le nord de l'Alberta. Le premier est arrivé en 2020 au Québec, mais l'appel de l'Ouest canadien l'a emporté et finit par poser ses valises, avec son frère, en avril 2021, en Alberta. À l'instar des exploitations agricoles, le secteur de l'agriculture offre des possibilités plus grandes que dans la belle province. Benoît Crappier, lui, est devenu citoyen canadien après avoir passé plus de 20 ans en Alberta. Chacun raconte ses débuts et comment ils envisagent l'avenir ?
Hélène Lequitte, journaliste, IJL, les a rencontrés :