Depuis la semaine dernière, les Frédérictonais qui ont des appareils compatibles peuvent utiliser le réseau internet 5G. Fredericton devient ainsi la première ville dans les provinces de l'Atlantique à y avoir accès.
Ce réseau mis sur pied par Rogers et Ericsson est notamment plus rapide que ses prédécesseurs.
« Ce que ça veut dire, c'est que vous avez des capacités de traitement qui vous permettront de lancer des applications de réalité virtuelle, de réalité augmentée, de jeu vidéo ou même des chirurgies à distance par l'entremise de ces réseaux dans le futur », explique en anglais Kye Prigg, vice-président principal des réseaux d'accès chez Rogers.
Plusieurs ont émis des inquiétudes face au réseau 5G de l'entreprise chinoise Huawei, affirmant qu'il pourrait être utilisé à des fins d'espionnage notamment par l'état chinois.
« Je ne peux pas me prononcer sur les autres compagnies et les autres réseaux, mais, pour notre réseau, nous avons travaillé de près avec Ericsson et nous n'avons pas d'inquiétudes à ce sujet », soutient M. Prigg.
Le maire de Fredericton, Mike O'Brien, soutient que le secteur de la cybersécurité, qui est un secteur important de la capitale qui comprend notamment l'Institut canadien de la cybersécurité, saura régler les problèmes si le réseau posent effectivement certains problèmes.
« Ce réseau mettra Fredericton en lumière pour les gens qui veulent créer de nouveaux produits ou lancer une nouvelle entreprise qui a besoin d'une bonne connexion et d'internet haute vitesse », assure le maire en anglais.
Fredericton fait partie du deuxième groupe de villes canadiennes qui ont obtenu l'accès au réseau de Rogers. Le premier groupe comprenait uniquement les grands centres au pays. Rogers assure travailler afin que davantage de villes aient accès à son réseau refusant toutefois d'avancer un calendrier. Saint-Jean et Miramichi pourraient donc suivre prochainement.