Lundi 16 janvier, c’est le jour le plus déprimant de l’année 2023. On l’appelle aussi le lundi bleu. Le jour a été calculé en évaluant la météo, la dette après les vacances, la période post-festive, l’échec des résolutions du Nouvel An et la faible motivation.
La Boussole offre des services de soutien psychologique aux élèves du Collège La Cité à Ottawa. C’est un programme poussé par le Centre d’appui et de prévention (Le CAP). Anik Thibaudeau est psychothérapeute à la Boussole. Elle explique les origines du lundi bleu. « Ce n’est pas une journée officielle, elle a été créée en 2004 par un psychologue, Cliff Arnall qui travaillait avec des compagnies pour des voyages dans le Sud pour faire la promotion. » Il a imaginé la formule du jour le plus sombre pour aider l’agence de voyages à vendre des vacances. Le premier lundi bleu naquit le 24 janvier 2005.
Même si l’on parle plus d’un coup de marketing, selon la psychothérapeute, c’est un bon rappel pour parler de la santé mentale. « Il peut y avoir un désordre qu’on appelle la dépression saisonnière, quand il fait plus sombre, quand il fait plus froid, quand nous sommes isolés chez nous, ça peut être des périodes qui sont difficiles. » L’expression Blue Monday fait aussi référence à cette généralité que le lundi, c’est la journée la plus triste de la semaine.
Écoutez l’entrevue de Marie Illés avec Anik Thibaudeau, psychothérapeute: