Le seul bâtiment de la marine française en service à Saint-Pierre-et-Miquelon fait une courte escale dans le port d’Halifax, du lundi 11 au jeudi 14 avril. Un arrêt programmé de longue date dans le cadre de travaux d'entretien et de maintenance.
En Atlantique Nord, à 4500 kilomètres de Paris, près d’une quinzaine de militaires de la Marine nationale française veillent, en collaboration avec les forces canadiennes, à la sécurité et à la surveillance de la navigation. À bord du patrouilleur Fulmar, ils naviguent au large des provinces de l’Atlantique en vertu d’un accord de coopération régionale entre la France et le Canada. Périodiquement, l’équipage se rend à Québec ou à Halifax pour rencontrer les responsables de la coordination des secours et s’assurer de l’entretien du navire.
« Pour nous, coopérer avec le Canada c’est un besoin vital, car si demain des vies sont en danger en mer, nous travaillerons les uns avec les autres, nous compterons sur la Garde côtière canadienne et sur l’Aviation royale du Canada. De la même manière, le Canada pourra compter sur les bâtiments basés à Saint-Pierre-et-Miquelon », témoigne le capitaine de corvette Marc, commandant le patrouilleur Fulmar.
À l’occasion de cette escale, le Consul général de France à Moncton, Johan Schitterer, a organisé une rencontre entre des responsables associatifs impliqués dans le développement de la francophonie et l’équipage. Cette initiative joue un rôle important dans l'entretien des relations que tisse la France avec le Canada.
« À chaque fois qu’on vient au Canada, que ce soit au Québec ou dans les provinces de l’Atlantique, c’est toujours agréable de rencontrer les représentants de la francophonie. Évidemment, on les invite à visiter le bateau et à mieux nous connaître », conclue le militaire.
Le Fulmar appareille aujourd’hui. Il rentre à Saint-Pierre-et-Miquelon où il reprendra ses missions aux côtés des forces de sécurité canadiennes.
Le capitaine de corvette Marc, commandant le patrouilleur Fulmar, nous explique les raisons de cette escale :