Le Centre intégré de santé de la Côte-Nord a publié un rappel des consignes sanitaires pour les territoires isolées de la Côte-Nord, soit la Basse-Côte-Nord, l’île d’Anticosti et Schefferville. Le dépistage demeure obligatoire pour les visiteurs provenant des zones oranges et rouges de même que l’isolement préventif, sauf pour les chasseurs se rendant dans les établissements de la Sépaq sur l’île d’Anticosti.
Ces mesures avaient déjà été annoncées en conférence de presse par le CISSS de la Côte-Nord plus tôt en octobre.
La direction de la Santé publique régionale a mis en place un « protocole de gestion des entrées » pour les visiteurs des zones oranges et rouges de même que pour les habitants de l’Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan.
On demande à tous ces visiteurs de se plier à un test de dépistage dès leur arrivée sur le territoire et de se mettre en isolement préventif pour une durée de sept jours.
Les visiteurs devront surveiller leurs symptômes pour une durée de 14 jours.
Ils devront passer un second test sept jours après l’obtention du premier résultat.
Lors de l’isolement préventif, il est permis de sortir à l’extérieur sur un terrain limitrophe à la résidence ou sur le balcon, à condition de garder une distance de deux mètres avec ceux qui n’ont pas voyagé à l’extérieur.
Il est demandé d’éviter d’aller faire ses courses soit même et de préférer les services de livraisons.
Règles différentes pour la Sépaq sur l’île d’Anticosti
Ces règles partagées par le CISSS de la Côte-Nord ne s’appliquent pas aux chasseurs se rendant dans les établissements de la Sépaq sur l’île d’Anticosti.
Des règles particulièrement sont prévues et appliquées par la Sépaq, souligne Simon Boivin, responsable des relations avec les médias.
Les amateurs de chasse habitant dans les zones oranges et rouges peuvent toujours se rendre sur l’île d’Anticosti pour pratiquer leur loisir, mais il sera de leur responsabilité d’éviter les transports interrégionaux.
Ces informations leur sont communiquées lors de la réservation.
Selon Simon Boivin, de nombreux amateurs de plein air ont déjà annulé leur séjour dans les établissements de la Sépaq.