Cette semaine dans le Nord, le maire de Hearst Roger Sigouin a déclaré samedi à midi l’état d’urgence dans sa ville à la suite de la montée soudaine du nombre de cas de COVID-19 sur son territoire. Quelques jours plus tard, il a mentionné dans une vidéo publiée sur la page Facebook de la ville qu'il pourrait être forcé de suspendre certains services municipaux, comme l’aréna ou la bibliothèque, si les cas dans la communauté continuent d’augmenter. Cette annonce a eu un effet sur le Coup de cœur francophone de Hearst qui devait avoir lieu les 5 et 6 novembre qui a préféré devenir un événement strictement en ligne à des dates ultérieures. La directrice générale du Conseil des Arts Valérie Picard a expliqué que la décision a été prise afin de respecter l’état d’urgence qui a été déclaré par le maire. Du côté de Kapuskasing, la ville a mentionné qu’elle allait perdre une petite partie du financement qu’elle reçoit de la province par l’entremise du Fonds de partenariat avec les municipalités de l’Ontario. Le maire de Kapuskasing Dave Plourde considère qu’il s’agit d’un léger coup au portefeuille qui est facile à absorber et qui n’affectera pas trop le budget.
Dans le reste de la région, la campagne du ruban rouge de l’organisme MADD Canada, qui vise à sensibiliser la population aux dangers de conduire avec les facultés affaiblies durant le temps des fêtes, commence cette semaine. La présidente s’occupant du secteur de Timmins, soit de Kirkland Lake à Hearst, Amy St. Amour, explique que le début de la campagne n’a pas été traditionnel en raison de la COVID-19, mais que les organisateurs s’adaptent bien. Dans le coin de Timmins, le Bureau de santé Porcupine rapporte un niveau élevé de contamination au mercure et au chrome de certaines espèces de poisson du lac Porcupine. Les résultats de l’échantillonnage effectué en juin 2019 démontrent qu’il faut davantage restreindre la consommation des poissons pêchés dans ce cours d’eau. Finalement, le gouvernement de l’Ontario a annoncé qu’il injectera 680 millions de dollars supplémentaires sur six ans dans le projet visant à améliorer l’accès à l’Internet dans les milieux ruraux et éloignés. Cette somme s’ajoute aux 315 millions de dollars qui doivent déjà être dépensés pour réduire le pourcentage d’Ontariens n’ayant pas accès à un service fiable, qui se situent présentement à 12%. Plus de détails sont disponibles dans le bulletin de nouvelles de la semaine ci-dessous.