L’arnaque de grands-parents n’épargne pas Fredericton

Une personne âgée au téléphone
Les fraudes chez les personnes âgées sont récurrentes dans la région. Crédit photo: pixabay
Judy Désalliers - CJPN - FrederictonNB | 31-01-2022
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur email
Partager sur print

De nombreux cas de fraudes téléphoniques ont récemment fait surface dans la capitale. La police de Fredericton attire l'attention des citoyens sur une fraude particulière, nommée l'arnaque de grands-parents.

Dans cette nouvelle tactique, les fraudeurs se font passer pour un être cher. Ils prétendent alors être blessés ou en détresse. Ceux-ci ont souvent des détails personnels à portée de main et demandent de l'argent immédiatement. Les arnaqueurs peuvent également demander une grande somme pour qu’ils soient libérés de prison.

La Force policière rappelle aux aînés de se méfier des appels du genre. Selon Alycia Bartlett, agente d'information publique de la police de Fredericton, il est important de ne jamais donner de l'argent à des appelants non sollicités.

En anglais, Alycia Bartlett donne des conseils pour éviter de devenir une victime de l'arnaque grands-parents :

« Si vous avez perdu de l'argent, n'hésitez pas de le signaler à la police et nous ferons ce que nous pouvons. Ces fraudeurs sont technophiles et très difficiles à traquer, mais nous vous encourageons tout de même à contacter la police », explique l'agente.

Le directeur général de l'Association francophone des aînés du Nouveau-Brunswick, Jules Chiasson, est du même avis. Le directeur blague qu'il a lui-même reçu un courriel du genre. « C'est un problème sérieux qui revient assez souvent », dit-il.

Jules Chiasson recommande aux personnes âgées de poser davantage de questions. « Si vous avez des doutes, demandez des informations personnelles de la personne qui téléphone. Le lieu où il se trouve, son numéro (...) Vous pourriez donner ces informations à la police, qui peuvent enquêter et peuvent même arrêter les fraudeurs », conclut le directeur.