L’Association des communautés francophones d’Ottawa a organisé sa 53e assemblée générale annuelle, le mercredi 14 septembre. À cette occasion Marie Illes s'est entretenue avec le directeur général, Louis-Alexandre Pen.
«C’est en 1969, à la suite de la promulgation par le gouvernement fédéral de la Loi sur les langues officielles, l’ACFO provinciale appuie la mise sur pied d’un conseil régional pour la région de la Capitale nationale», peut-on lire sur le site de l'ACFO. Le Comité régional d’Eastview prend alors le nom de Conseil régional d’Ottawa-Vanier.
Le Conseil se penche sur les problèmes culturels des Franco-ontariens, mais aussi sur le développement économique des francophones de la région. « La mission de l’ACFO est toujours la même, de promouvoir, de défendre, de soutenir et d’encourager la francophonie sur le territoire ottavien. Cette mission est assez large et du coup cela permet de soutenir les artistes francophones d’Ottawa, mais aussi de proposer du sport, des activités, des concours, donc nous pouvons accueillir du monde de tous les horizons possibles », souligne Louis-Alexandre Pen.
Après plusieurs changements de nom, c’est en 1997 que l’ACFO Ottawa prend le nom d’Association canadienne-française de l’Ontario, et ça sera en 2012, en voulant reconnaître l’importance de la contribution des nouveaux arrivants, que l’organisme change encore son nom et devient l’Association des communautés francophones d’Ottawa. Elle conserve toutefois son acronyme : ACFO Ottawa.
Cette année, la 53e assemblée générale a permis de remplir le poste de présidence, trois postes d’administration et un poste de représentant jeunesse, au sein du conseil d'administration.
Le franco-ontarien Éric Barette a été élu nouveau président. Il succède à Soukaina Boutiyeb, qui était la présidente depuis 2017.
Marie Illes avec le directeur général de l'ACFO, Louis-Alexandre Pen: