Le gouvernement semble ne pas avoir été très enclin à négocier avec les personnels enseignants depuis longtemps et pour les personnels enseignants la situation est maintenant intolérable.
Avec une convention collective échue depuis février 2021, la Fédération des enseignants du Nouveau-Brunswick (FENB), avec ses partenaires, a lancé une campagne de mobilisation ce mardi. Un rassemblement est d'ailleurs prévu à Fredericton le mercredi 12 avril à 16 heures, les parents y sont conviés pour soutenir les enseignants.
Selon une source qui a préféré garder l'anonymat, les éléments qui ont été proposés aux syndicats par le gouvernement étaient «gênant» tant ils étaient éloignés des objectifs fixés par les enseignants. On en vient à créer des situations dans lesquels des enseignants en passe d'être recrutés ont refusé le contrat parce que le salaire proposé ne permettait pas de maintenir leur niveau de vie en déménageant au Nouveau-Brunswick».
On fait le point sur la situation avec un jeune retraité de l'enseignement en la personne de France Maillet, ancien directeur adjoint du centre scolaire Samuel-de-Champlain, qui est encore suppléant et qui travaille donc dans ce cadre, sans convention collective. Il indique notamment que l'augmentation de son allocation de retraite est plus élevée que ce qui peut être proposé aux enseignants en activité.
Après les efforts fournis par les personnels enseignants durant la pandémie, ceux-ci estiment que la reconnaissance n'est pas là. Si aujourd'hui le mouvement de pression se maintient en dehors des horaires de classe, il n'est pas exclu que le mouvement se durcisse, selon lui, une grève n'est pas totalement à exclure.
Au micro, France Maillet :