Du 14 au 20 août dernier, un premier Festival international du Vaudou (Voodoo en Créole) a vu le jour à Montréal. Des conférences sur divers thèmes liés à l’histoire et à la culture vaudou et des concerts étaient au programme.
Pour Linda Chery et Che de la Cruz les deux principaux organisateurs, cet événement s’inscrit dans le cadre d’une campagne d’éducation sur la culture noire particulièrement le vaudou, considéré par ses propres fils comme diabolique. Il s’agit en fait pour madame Chery d’une guerre psychologique engendrée par les conquérants pour assimiler les peuples noirs qu’ils ont colonisés.
« Le vaudou est tout à la fois : un psychodrame, un théâtre, un opéra, une école de danse, une chaudière à vapeur érotique, le générateur… du réel merveilleux haïtien sous toutes ses formes existentielles. » C’est le poète haïtien René Depestre qui l’écrit dans son livre «Le métier à tisser», publié en 1997, où il parle du vaudou comme de « l’un des éléments constitutifs de l’imaginaire des Haïtiens ».
Notre collègue David Mezy les a rencontrés pour nous: