Hier, jeudi 22 septembre à l'hôtel de ville d'Ottawa, plusieurs femmes se sont mobilisées pour la marche « la rue, la nuit, femmes sans peur » afin de dénoncer les agressions à caractère sexuelles.
La violence à l'endroit des femmes est très répandue dans notre société. Selon les données probantes de Statistique Canada, le nombre d'homicides dans la capitale nationale a augmenté de 2020 à 2021. L’an dernier, Ottawa a enregistré 15 homicides sur son territoire, soit 5 de plus qu’en 2020.
Le Centre d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) a donc organisé la marche. L'idée : s’unir avec les survivantes et/ou militantes afin de revendiquer, dénoncer la violence et sensibiliser la population sur tout type de violence, mais en priorité redonnée aux femmes le droit de se réapproprier les espaces publics qui sont aujourd'hui insécuritaires.
« On ne devrait pas a avoir a se méfier d'être agresser sexuel [...] peut importe le contexte »
- Gabrielle Pelletier, Coordonnatrice communautaire du Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS)
La première étape de la manifestation commencera par la visualisation de l’exposition la force des survivantes à travers l'animal, un concours de photographie dont le but fut de mettre en avant la force des survivantes par la photographie d’animaux. L'objectif de cette présentation était également d'offrir une vague d'énergie aux survivantes et de sensibiliser la communauté ottavienne sur une réalité qui affecte 1 Canadienne sur 3. Direction ensuite le parc Minto à 18 h, avant d’entamer réellement la marche jusqu'au centre-ville.
Témoignage anonyme d'une survivante :
Hier, les gardiennes de la culture du consentement se sont présentées pour plusieurs raisons. Certaines réclamaient une protection dans les rues en tout temps, d'autres à la sûreté dans leur environnement de travail. Pour bon nombre, la sécurité en général. Marcher fut également le moment de se rappeler de toutes ses femmes tuées dans le monde et de susciter la solidarité des femmes et de toute la population, par la dénonciation et la riposte face à la violence qu'elles subissent au quotidien.
Le reportage de Yasmina Dagry: