Alors que la grève des 140 travailleurs affiliés à la section 486 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) à la ville de Saint-Jean va entrer dans sa quatrième semaine, les tensions persistent.
Malgré des pourparlers antérieurs qui semblaient prometteurs, les négociations n’ont pas avancé de manière significative. La mairesse insiste sur des salaires qui n’atteignent pas l’inflation, ce qui suscite l’indignation des travailleurs. De plus, la Ville a accusé les grévistes d’actions illégales, ce qui a été contesté par le syndicat. Cette situation a des répercussions sur les services municipaux, notamment les services en français, car les gestionnaires temporaires qui remplacent les travailleurs du 911 ne sont pas bilingues, ce qui pourrait d’ailleurs poser problème à la ville dans son rapport avec ses obligations concernant les langues officielles.
Les grévistes disent continuer de bénéficier du soutien de la population, bien que certains proches de la mairesse aient exprimé leur désaccord. L’absence de résolution pourrait avoir des conséquences financières importantes pour les grévistes, mais le syndicat s’efforce de les soutenir. La communication de la Ville est critiquée pour son manque de sensibilité envers les travailleurs en grève, ce qui risque de créer des divisions durables au sein de la communauté. La situation reste tendue, avec peu de signes de progrès dans les pourparlers à venir.
Au moment de publier, la ville n’a toujours pas répondu à nos demandes d’entrevue.
Pour en parler, rencontre avec Simon Ouellette, conseiller syndical aux communications pour la section locale 486 :