Les fonctionnaires fédéraux sont en grève depuis minuit. Mardi soir, l’Alliance de la Fonction publique du Canada a annoncé le déclenchement d’une grève pour plus de 155 000 de ses membres. Les négociations n’ont pas donné de résultats. Les membres veulent notamment une augmentation de salaire de 12 % sur trois ans.
La grève a été déclenchée le 19 avril, à minuit, une seconde (0 h 01 HE). Selon l’AFPC il s’agit de l’une des plus importantes grèves de l’histoire du pays. Les membres de l’AFPC relèvent du Conseil du Trésor et de l’Agence du revenu du Canada. Près d’un tiers des fonctionnaires fédéraux sont en grève, ce qui signifie que la population peut s’attendre à des ralentissements et à l’interruption, de services gouvernementaux, tels que l’assurance-emploi, l’immigration et les demandes de passeport. Sur le site de l’AFPC, ils mentionnent aussi l’arrêt complet du traitement des déclarations de revenus.
En revanche tous les employés ne peuvent pas faire grève. En mars dernier le gouvernement a mis en plan des plans de contingence, afin d’assurer les services essentiels. Dans une mêlée de presse, mercredi matin, le premier ministre, Justin Trudeau, avait déclaré qu’il voulait continuer les négociations et que dans l’immédiat il ne voulait pas avoir recours à une Loi spéciale pour forcer les fonctionnaires à reprendre leur travail. Lors de ce premier jour de la grève, la présidente du Conseil du Trésor, Mona Fortier et la présidente nationale de l’AFPC ont exprimé des désaccords sur ce qui constitue une entente équitable.
Voici le reportage de Marie Illés :