Le chef national Déné, Norma Yakeleya, confirmait la semaine dernière qu’il prendra part à la délégation de dirigeants autochtones, inuits et métis qui iront au Vatican en décembre, sur invitation du pape François, pour y recevoir des excuses officielles de la part des victimes des pensionnats autochtones.
Or, en se limitant à inviter les dirigeants, le Vatican aurait négligé certains groupes qui composent les collectivités. C’est du moins ce qu’affirme l’Association des femmes autochtones du Canada, qui n’a obtenu aucune réponse aux demandes formulées à l’Église Catholique. Aux yeux de la présidente, Lynn Groulx, seules des excuses présentées directement aux victimes et à leurs familles, en sol canadien, seront valables.
Le journaliste Thomas Ethier en a discuté avec elle: