Incendie de forêt: la Basse-Côte-Nord n’est pas plus à risque

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La Basse-Côte-Nord est tout aussi protégée que le reste de la province en matière de feu de forêt. La SOPFEU assure qu’une intervention dans la région ne serait pas si différente que ses plans d’interventions réliers.

L’isolement des communautés de la Basse-Côte-Nord n’aurait que peu d’effet sur une intervention de la SOPFEU si un feu de forêt venait à menacer dans la région.

La Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) intervient plus souvent qu’autrement dans zones isolées à l’aide de canadairs.

«Lorsqu’on intervient en forêt, il n’y a pas de route pour arriver sur les lieux la plupart du temps» fait remarquer la conseillère en communication de la SOPFEU pour l’est du Québec, Isabelle Gariépy.

Si la SOPFEU a un jour besoin d’intervenir pour un incendie de forêt sur la Basse-Côte-Nord, ses sapeurs auraient accès à du matériel dans des dépôts à Pakua Shipu, Chevery et Blanc-Sablon. Il s’agit d’équipements réservés à la protection des forêts et qui ne peut pas être utilisés par les municipalités, selon Isabelle Gariépy.

La Basse-Côte-Nord est considérée comme faisant partie de la «zone nordique» pour la SOPFEU. Si l’organisme garde un œil attentif sur l’ensemble de la province, ses équipes interviennent uniquement lorsque un incendie menace des infrastructures ou une population.

«Lorsqu’un incendie se déclare, on regarde si une communauté est menacée. Par exemple si c’est dans la taiga et qu’on voit qu’il annonce de la pluie, c’est possible qu’on laisse le feu s’éteindre de lui-même» explique Isabelle Gariépy.

Technologie

Pour intervenir efficacement, la SOPFEU doit être aussi proactive que possible. L’organisme financé par les fonds publics garde les yeux sur les conditions météorologiques grâce à la technologie et les réseaux d’Environnement Canada, d’Hydro-Québec et de ses propres installations.

«Il faut regarder les conditions en forêt. Généralement les conditions météo sont données pour les territoires occupés. Nous il faut regarder pour l’ensemble du territoire», précise la conseillère en communication de la SOPFEU.

Lorsqu’on secteur est particulièrement à risque, on n’hésite pas à déployer des équipes sur le terrain.

Les interventions se font généralement en collaboration avec les ressources présentes dans les communautés, comme les pompiers ou les premiers répondants.

Danger élevé

À l’heure d’écrire ces lignes le 29 mai, le danger d’incendie est considéré «élevé» sur la Basse-Côte-Nord. Il s’agit de la troisième catégorie selon l’échelle de la SOPFEU qui va de «bas» à «extrême».

Plus tôt cette semaine, la municipalité de la Côte-Nord-du-Golfe-du-Saint-Laurent avait rappelé à ses citoyens de faire preuve d’une «extrême prudence en tout temps lors de l’utilisation des sources de chaleur ou de flammes».

Les feux ouverts sont interdits en tout temps sur le territoire, selon le communiqué de la municipalité.