Action travail des femmes du Québec, dont la principale mission est de soutenir les femmes dans leurs démarches pour accéder à des emplois décents, se désole du refus de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec (CDPDJ) de mener une étude systémique sur la problématique de la reconnaissance des acquis et des compétences (RAC) des personnes immigrantes.
Les organismes de défense des droits et recherche se questionnent sur la réelle motivation de ce refus. Ce revirement est d'autant plus étonnant que la de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec (CDPDJ) a informé de sa décision de ne pas mener l'étude en raison d'un manque de ressource.
« En ces temps de relance économique, la question de la pénurie de main-d’œuvre refait cruellement surface. Le soutien financier du ministère arrive à point nommé lorsque l’on sait que les nouveaux et nouvelles arrivantes des forces vives pour le Québec rencontrent de nombreux obstacles pour s’insérer sur le marché québécois du travail. Parmi ces obstacles, il y a l’inefficience de certains processus de reconnaissance des acquis et des compétences (RAC) qui entrainent une déqualification professionnelle et mènent à la pauvreté » a déclaré Katia Atif.
Katia Atif directrice générale d’Action travail au micro de Sophie Stanké.