La santé publique de la Côte-Nord encourage la population vulnérable à se faire vacciner contre la grippe saisonnière pour éviter de surcharger son réseau en cas de complications liées à l’influenza.
À noter que les personnes vivant dans les communautés éloignées et isolées, dont à Fermont et à Schefferville, peuvent se faire vacciner gratuitement, en mettant la priorité sur celles présentant un risque élevé de complications.
La médecin-conseil en santé publique au Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Côte-Nord, Claudette Viens, dit espérer que la campagne annuelle de vaccination, qui débutera au début du mois de novembre, permettra de réduire le nombre d’hospitalisations et de décès associées à la grippe, ce qui allègera la tâche des employés du réseau de la santé en ce temps de pandémie.
Extrait – Claudette Viens – Réduire le « fardeau »
Bien que le vaccin de la grippe ne protège pas contre la COVID-19, il peut contribuer à réduire la charge de travail des employés en santé lors de la saison à venir. Le CISSS de la Côte-Nord espère d’ailleurs atteindre son objectif de vacciner 80% des personnes vulnérables cette année, afin de les protéger dans le contexte actuel.
Extrait – Claudette Viens – Se protéger davantage
D’après Mme Viens, le CISSS de la Côte-Nord a déployé davantage d’efforts en 2020 afin de rejoindre sa clientèle vulnérable. Cette année, un total de 19 980 doses de vaccin ont été commandées.
À l’aube du début de l’annuelle campagne de vaccination, la santé publique demande à ce que la population prenne un rendez-vous en appelant au 1-844-407-0967 pour se faire vacciner. La Direction de santé publique de la Côte-Nord invite particulièrement les personnes de 6 mois à 74 ans atteintes de maladies chroniques (notamment le diabète, les maladies du cœur, des poumons, des reins ou du foie, l’asthme, les cancers ou une faiblesse du système immunitaire) à se faire vacciner, car elles sont plus à risque de complications. Il est aussi suggéré aux personnes de 75 ans et plus de se faire vacciner en raison des complications possibles (hospitalisation ou décès).
Voici l’entrevue complète réalisée avec la médecin-conseil en santé publique au CISSS de la Côte-Nord, Claudette Viens :