Certes, les Franco-ontariens connaissent tous Gisèle Lalonde pour sa bataille pour sauver l’hôpital Monfort, mais elle était aussi une passionnée de langue française et de sa communauté.
Denis Vaillancourt a rencontré Gisèle Lalonde quand il était surintendant d’éducation et il était membre du conseil d’administration, mais leur chemin s’est croisé quand il était sous-ministre adjoint responsable de l’éducation en langue française et de l’administration scolaire auprès du ministère de l’Éducation de l’Ontario.
Denis Vaillancourt évoque le souvenir du centre Jules Léger :
Monsieur Vaillancourt qui lui-même s’implique activement dans sa communauté se souvient d’une personne qui parlait avec conviction, avec droiture et qu’elle gagnait le respect des gens autour d’elle.
« Madame Lalonde a donné à la communauté franco-ontarienne le goût de s’affirmer, on n’avait rien à perdre de dire qui nous étions, puis d’être fière de ce que nous étions. Moi je tiens d’elle, nous ne sommes pas des citoyens de deuxième classe, mais des citoyens à part entière »
- Denis Vaillancourt
Monsieur Vaillancourt souligne aussi que nous devons à Madame Lalonde une grande partie du Centre franco-ontarien.
Écoutez l’entrevue de Marie Illes avec Denis Vaillancourt :