Le gouvernement provincial du Nouveau-Brunswick recevra la facture des frais reliés à l’augmentation salariale rétroactive de la GRC, après que le gouvernement fédéral ait annoncé dans son budget déposé le 28 mars dernier, qu’il n’absorbera pas ces coûts.
Si la province du Nouveau-Brunswick décide d’envoyer la responsabilité de la note aux municipalités, dont celles du Restigouche-Ouest, les répercussions seraient immenses pour les budgets municipaux.
La mairesse de Saint-Quentin, Mme Nicole Somers, s’inquiète de la décision qui sera prise par le gouvernement provincial :
La Fédération canadienne des municipalités (FCM), en collaboration avec l’Association francophone des municipalités canadiennes du Nouveau-Brunswick et plusieurs autres intervenants, tente constamment de défendre les intérêts des municipalités, particulièrement dans ce dossier, et ce depuis plusieurs mois. Malgré tout, le gouvernement fédéral continue de faire la sourde oreille, en plus de n’avoir jamais consulté les municipalités canadiennes dans leur décision de ne pas assumer les coûts de cette augmentation rétroactive de salaire. Pourtant, cette augmentation a été négociée avec l’argent même des municipalités.
« Il n’y a pas une seule municipalité qui peut endosser ça » - Cédric Léonard, conseiller à la municipalité de Kedgwick.
Mme Nicole Somers souhaite avant toute chose qu’il y ait consultation entre les municipalités et le gouvernement provincial pour que la meilleure décision soit rendue.
Reportage de Maxime Gauthier sur les ondes du FM90 Route 17 :